Rappelons que pour créer un courant électrique, il faut parvenir à faire circuler les électrons d’un atome dans un milieu conducteur. On parle d’électricité renouvelable lorsque cette mise en mouvement des électrons dans le conducteur s’effectue au moyen de sources d’énergie renouvelable. C’est-à-dire des énergies inépuisables, ou plus précisément qui se renouvellent à l’échelle humaine.
On parle d’électricité propre lorsqu’elle est issue de sources d’énergie peu ou non polluantes. Si l’on pense surtout aux émissions de gaz à effet de serre, d’autres types de pollution peuvent être considérés. Par exemple la pollution de l’air engendrée par les énergies fossiles. Ainsi, si le nucléaire est une énergie décarbonée, elle n’est pas forcément propre dans le sens où elle engendre des déchets radioactifs.
Le terme « écologique » fait référence à ce qui respecte l’environnement. En ce sens, on peut rapprocher directement la notion d’électricité écologique à la notion d’électricité propre. D’ailleurs, à l’instar de l’électricité propre, l’électricité écologique constitue davantage une formulation populaire qu’une notion scientifique définie. On dira donc d’une électricité écologique qu’elle est issus de sources d’énergie qui n’engendrent pas de pollutions, nuisibles pour l’environnement.
On parle d’électricité verte lorsqu’elle provient de sources d’énergie à la fois renouvelable et propre. C’est par exemple le cas de l‘énergie solaire, de l’énergie éolienne, de l’énergie photovoltaïque ou encore de l’énergie biomasse.
Nous l’avons vu, l’électricité verte est définie avant tout par les moyens de production mis en œuvre pour produire cette énergie électrique. Cette terminologie ne repose pas sur un quelconque principe physique.
L’électricité n’a pas de couleur, pas plus que les électrons qui arrivent chez vous ne sont verts. Quelle que soit leur source d’énergie, chaque production d’électricité en France est injectée sur le même réseau par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité ; et Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité.
Ainsi, souscrire à un fournisseur d’électricité verte ne vous garantit pas d’être alimentés en électrons verts, ce qui est un non-sens d’un point de vue physique. En revanche, cela vous garantit que pour couvrir cette consommation d’électricité, des sources d’énergie renouvelables ont été mises en œuvre.
En 2021, la part des énergies renouvelables dans la production électrique française est de 22,5 %. Contre 69 % pour l’énergie nucléaire et 7 % pour les énergies thermiques à combustible fossile.
L’hydroélectricité est la principale source d’énergie renouvelable en France. Elle représente 12 % de la production d’électricité verte en 2021. Les centrales hydroélectriques transforment en électricité verte l’énergie cinétique de l’eau. C’est-à-dire son mouvement (chutes d’eau, courants marins, cours d’eau, etc.)
L’énergie éolienne représente 7 % de la production d’électricité en France en 2021. Elle est issue de l’énergie cinétique du vent. En d’autres mots la force motrice du vent. Celle-ci est transformée en électricité verte au moyen d’un aérogénérateur, généralement une éolienne.
3 % de la production d’électricité en France en 2021 est issue de l’énergie solaire. Celle-ci provient de la lumière du soleil. On parle d’énergie solaire photovoltaïque lorsque les rayons du soleil sont transformés en électricité via des modules photovoltaïques. Et on parle d’énergie solaire thermique lorsque c’est la chaleur du rayonnement solaire qui permet d’alimenter des appareils, comme des chauffe-eaux.
L’énergie thermique renouvelable et issue des déchets, dont fait partie la biomasse, représente 2 % de la production d’électricité en France en 2021. Le bois est utilisé en tant que combustible pour générer de la chaleur ainsi que de l’électricité ou les deux en combinaison (processus connu sous le nom de cogénération). D’autres matières organiques solides peuvent également être exploités pour produire une forme d’énergie renouvelable telle que les résidus agricoles provenant par exemple de la paille, des écorces, des sciures ou autres résidus d’organismes vivants.
Aujourd’hui, environ 70% des offres d’électricité du marché se disent « vertes ». Pourtant, la plupart d’entre elles ne proposent pas vraiment une électricité issue à 100% de sources renouvelables.
Pour proposer des offres d’électricité verte, les fournisseurs sont contraints de respecter une seule règle, dispensée par la directive européenne 2009/28/CE.
Pour chaque kWh consommé, ils doivent acheter un volume correspondant de « garanties d’origine » (GO). Les garanties d’origine sont des documents électroniques émis par les producteurs. Elles attestent de l’injection d’1 MWh d’énergie renouvelable sur le réseau.
Avec le système des garanties d’origine, les fournisseurs n’achètent pas vraiment l’électricité verte produite mais la preuve que celle-ci a été produite. Ainsi, rien n’empêche un fournisseur de s’approvisionner en électricité d’origine fossile ou nucléaire et de la commercialiser sous une étiquette verte auprès des consommateurs.
L’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, distingue les offres d’électricité verte « standard » des offres d’électricité verte « premium ».
La première catégorie, la plus courante, concerne donc les fournisseurs qui acquièrent les garanties d’origine séparément de l’électricité.
Les offres d’électricité verte qualifiées de « premium » reposent sur un achat conjoint de l’électricité et des garanties d’origine auprès de mêmes producteurs. Il s’agit souvent de petites installations hydroélectriques indépendantes qui se pérennisent de cette manière.
L’ADEME dispose même d’un label pour mettre en évidence les offres d’électricité verte, le label VertVolt.
De son côté, Greenpeace a réalisé en 2020 un classement comparatif des fournisseurs d’électricité les plus verts, à partir de données récoltées en 2019. L’association distingue ainsi les fournisseurs « vraiment verts » des fournisseurs « en bonne voie », « à la traîne » et « vraiment mauvais ».
Selon Greenpeace, une électricité « vraiment verte » doit être achetée directement par le fournisseur auprès de son producteur d’énergie renouvelable. On parle d’un contrat de gré à gré, d’autant plus fort s’il est établi sur le long terme et permet une juste rémunération du producteur. À noter que si elmy ne figure pas dans ce classement, c’est tout simplement parce que nous n’existons que depuis 2022 !
elmy ne sélectionne que des producteurs de sources renouvelables français. Qu’il s’agisse de producteurs d’énergie éolienne, photovoltaïque, biomasse ou d’hydroélectricité.
Nous veillons à multiplier les implantations géographiques et les types d’énergie de nos producteurs d’électricité verte. C’est ce que l’on appelle le foisonnement des énergies renouvelables. Et c’est une réponse à leur caractère intermittent et variable.
elmy achète un volume de garanties d’origine (GO) qui couvre chaque mois la consommation en électricité de nos clients. Plus précisément, nous nous munissons de documents électroniques qui certifient qu’1 MWh d’énergie renouvelable a été injecté sur le réseau par un producteur.
C’est un premier pas nécessaire, car les garanties d’origine permettent d’équilibrer production d’énergie renouvelable et consommation. Et d’apporter une rémunération supplémentaire aux producteurs d’énergie renouvelables.
Mais comme nous l’avons vu, cela n’est pas suffisant pour assurer la traçabilité financière de l’énergie fournie à nos consommateurs. D’ailleurs, les garanties d’origine ne permettent de financer les producteurs renouvelables qu’à hauteur de 2% de la facture de nos clients.
elmy ne se contente pas d’acheter des garanties d’origine, elle s’assure d’acheter avec l’énergie associée auprès d’un producteur d’énergie renouvelable. C’est ce que l’on appelle de l’achat conjoint. Une démarche qui correspond aux offres « premium » mise en lumière par l’ADEME et aux fournisseurs « vraiment verts » sélectionnés par Greenpeace. Dès lors, c’est 35% de la facture des consommateurs qui va directement financer la transition énergétique, soit l’intégralité de la partie de leur facture consacrée à l’énergie.
Notre conviction chez elmy, c’est qu’appliquer à la fois le principe de garanties d’origine et celui d’achat conjoint, constitue le modèle d’approvisionnement en électricité. Aussi bien pour assurer un maximum de traçabilité sur votre facture d’énergie qu’un maximum d’impact sur la transition énergétique.