Consommation climatisation : mieux la comprendre et la réduire

La consommation d'une climatisation est un élément important des dépenses énergétiques des ménages. Dans ce guide, nous examinerons les facteurs qui impactent la consommation d'énergie d'une climatisation et fournirons quelques conseils pour la réduire.

Quelle est la consommation d’une climatisation ?

Quelle est la consommation d’une climatisation fixe en moyenne ?

La consommation d’une climatisation fixe est de 304 kWh / an en moyenne. Un chiffre qui provient de l’analyse d’un échantillon de 8 climatisations fixes par l’ADEME, partagée au sein de son étude « Panel Usages Électrodomestiques » de mars 20211. À noter qu’une autre étude d’EDF R&D de 2019 estime cette consommation moyenne à 460 kWh / an : c’est 1,5 fois plus !

Quelle est la consommation d’une climatisation mobile en moyenne ?

En moyenne, la consommation d’une climatisation mobile par an s’élève à 140 kWh. Ce chiffre est lui aussi issu de l’analyse d’un échantillon de 3 climatisations fixes réalisée par l’ADEME pour son étude « Panel Usages Électrodomestiques » en mars 2021. Il est intéressant de noter que l’étude d’EDF R&D de 2019 souligne une consommation moyenne de 800 kWh ! Un écart considérable dû à des usages très différents (de 30 à 530 heures par an) et à un échantillon d’appareils testés très restreint.

Une consommation non négligeable mais à nuancer

La consommation d’une climatisation peut constituer une part non négligeable des 2 228 kWh par an que représente la consommation moyenne d’électricité spécifique. En d’autres termes la consommation liée aux services qui dépendent exclusivement de l’électricité.

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Comment calculer la consommation d‘une climatisation ?

Comment estimer la consommation d’une climatisation en kWh ?

Vous vous demandez comment évaluer la consommation de votre climatisation ? Ne vous inquiétez pas, c’est relativement simple ! Tout d’abord, vous devez connaître la puissance moyenne du climatiseur en watts (W), généralement indiquée sur l’étiquette de l’appareil. Ensuite, prenez en compte le nombre d’heures d’utilisation quotidienne et le nombre de jours sur une année.

Utilisez la formule suivante :
(puissance en watts x heures d’utilisation par jour x jours dans l’année) / 1000.

Par exemple, pour une clim ayant une puissance moyenne de 250 W et fonctionnant 8 heures par jour, 365 jours par an, cela équivaudrait à :
(250 x 8 x 365) / 1000 = 730 kWh par an.

Il faut souligner que les spécifications techniques des climatisations affichent généralement une puissance électrique maximale. Cependant, la consommation réelle de la climatisation varie énormément au cours d’une journée. Il est donc conseillé d’identifier la puissance moyenne de votre clim.

Comment calculer le coût de la consommation d’une climatisation ?

Pour déterminer le coût de la consommation de votre climatisation, vous avez besoin de deux informations : la consommation de l’appareil en kWh et le tarif du kWh proposé par votre fournisseur d’énergie. Pour ce faire, vous devez d’abord estimer la consommation de votre climatisation par an en kWh (voir la partie précédente), puis multiplier ce chiffre par le tarif du kWh.

Prenons un exemple. Si votre clim consomme sur l’année en moyenne 730 kWh et que le tarif de l’électricité est de 0,2062 € par kWh (en partant d’un tarif réglementé EDF avec option tarifaire de base), le coût de votre clim à l’année serait d’environ 150,53 € (730 x 0,2062).

Retenez que le prix du kWh peut varier selon la puissance, le fournisseur et le type de tarification (tarif heures pleines/heures creuses ou base). En prenant en compte ces éléments, vous pouvez potentiellement réduire votre facture d’électricité. Grâce à votre facture ou aux informations de votre espace client, vous pouvez connaître précisément le tarif du kWh que vous payez, et ainsi adapter votre consommation.

Comment agir sur la consommation d’une climatisation ?

Bien choisir son type de climatisation

Le choix du type de clim adapté à vos besoins est essentiel pour profiter d’un confort thermique optimal dans votre logement. Il existe différents modèles de climatiseurs parmi lesquels vous pouvez choisir en fonction de vos préférences et des caractéristiques de votre espace. Évidemment, la consommation de la climatisation peut dépendre du type d‘appareils que vous choisissez.

Le climatiseur monobloc
Le climatiseur monobloc est un choix abordable et facile à installer. Il se compose d’un seul bloc que vous pouvez déplacer d’une pièce à l’autre grâce à ses roulettes. Ce type de climatiseur est tout indiqué pour rafraîchir de petites surfaces, inférieures à 30 m². Cependant, il peut être légèrement moins performant que d’autres modèles, comme le climatiseur split.

Le climatiseur monobloc est pratique puisqu'il peut être déplacé d'une pièce à l'autre.

Le climatiseur split
Le climatiseur split se divise en deux unités : une unité intérieure qui génère un air frais et une unité extérieure qui expulse un air chaud. Il existe différentes versions de climatiseurs split, tels que le monosplit, le multisplit, le mobile, le fixe sur un mur et le réversible. Ce modèle offre une grande efficacité et un confort optimal, tout en étant silencieux à l’intérieur de votre logement. Cependant, il est important de noter que le climatiseur split coûte souvent plus cher que les autres types de climatiseurs.

Le climatiseur réversible
Le climatiseur réversible est polyvalent : il peut à la fois rafraîchir et chauffer votre espace. Il est disponible en versions monobloc, split et mobile. Ce type de climatiseur vous permet d’économiser de l’espace et de l’argent en combinant les fonctions de climatisation et de chauffage en un seul appareil. Toutefois, pour les grandes pièces, il peut être nécessaire de compléter le mode chauffage avec une autre source de chaleur.

Le climatiseur fixe
Le climatiseur fixe, également appelé climatiseur mural, est l’un des modèles les plus couramment utilisés. Performant en termes de refroidissement, il peut être soit monobloc, soit split. Ce type de climatiseur est très performant, mais ne peut pas être déplacé facilement d’une pièce à l’autre.

Le climatiseur cassette
Enfin, le climatiseur cassette est encastré dans le plafond. Il convient particulièrement aux grandes pièces, telles que les bureaux, et peut rafraîchir des surfaces allant jusqu’à 150 m². Ce type de climatiseur est généralement de type split et est très discret visuellement.

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Chaque type de climatisation a son lot d’avantages et d’inconvénients. Prenez le temps de comparer la consommation de la climatisation par types d’appareils en consultant leur étiquette énergie. Icon svg

Bien choisir sa puissance de climatisation

Prendre en compte les facteurs qui influent sur la puissance de climatisation
La puissance de votre appareil va logiquement jouer sur la consommation de votre climatisation. Plusieurs facteurs sont à prendre compte pour choisir la puissance d’une clim :

  1. Surface et hauteur de la pièce
    La taille de la pièce à rafraîchir est un élément clé pour déterminer la puissance nécessaire. La hauteur sous plafond est aussi à prendre en compte, car elle affecte le volume d’air à traiter.
  2.  Revêtement du sol
    Le type de revêtement peut influencer la température de la pièce, notamment s’il s’agit d’un matériau qui retient la chaleur ou qui la dissipe rapidement.
  3. Exposition de la pièce
    L’orientation de la pièce par rapport au soleil et la présence d’ombre peuvent impacter la température intérieure.
  4. Ouvertures vitrées
    Le nombre et les dimensions des fenêtres ou des baies vitrées ont une incidence sur la circulation de l’air et la pénétration des rayons solaires.
  5. Nombre de personnes et d’appareils électriques
    Plus il y a de personnes dans la pièce et d’appareils électriques en fonctionnement, plus la charge thermique est élevée.
  6. Localisation de la maison
    Le climat de la région où se situe la maison joue un rôle dans le choix de la puissance du climatiseur. Les besoins ne seront pas les mêmes dans une région chaude et humide que dans une région plus fraîche.
  7. Type de construction
    En effet, les maisons RT 2012, les bâtiments basse consommation (BBC) et les maisons plus anciennes auront des besoins différents en termes de puissance.

Calculer la puissance nécessaire
Connaître la puissance de votre appareil est donc important pour estimer la consommation de votre climatisation. Ainsi, pour estimer rapidement la puissance minimale requise pour refroidir une pièce, vous pouvez utiliser une formule simple basée sur la hauteur sous plafond et la surface de la pièce. Voici comment procéder :

Puissance minimale en Watts (sans tenir compte des occupants de la pièce) = hauteur de plafond en mètre x surface en m² × 45 W/m³

Par exemple, pour une salle de séjour de 40 m² avec un plafond de 2,6 m, le calcul serait le suivant : 40 m² x 2,6 m x 45 W/m³ = 4 680 W

Il est important de noter que cette puissance minimale est calculée pour le mode froid. Si vous optez pour un climatiseur réversible, vous devrez prendre en compte les besoins en puissance pour le chauffage également.

Éviter les erreurs
Lors du choix de la puissance de votre climatiseur, certaines erreurs doivent être évitées pour optimiser la consommation de la climatisation :

  • Sous-dimensionner le climatiseur : Opter pour une puissance trop faible par rapport à la taille de la pièce peut entraîner un sur-régime de l’appareil, ce qui se traduit par une surconsommation énergétique.
  • Surdimensionner le climatiseur : À l’inverse, choisir une puissance trop élevée pour la pièce peut entraîner un gaspillage d’énergie inutile. Un climatiseur surdimensionné ne fonctionnera pas de manière efficace et pourrait causer des fluctuations de température désagréables.

Adopter les bons réflexes
Pour optimiser la consommation de la climatisation, voici quelques recommandations pour choisir la puissance adaptée de votre appareil :

  • Considérez la surface et la hauteur de la pièce
    Utilisez la formule de calcul de puissance en prenant en compte ces critères.
  • Prévoyez une marge
    Il est préférable de choisir un climatiseur légèrement plus puissant que nécessaire afin d’éviter un fonctionnement constant à pleine charge et de permettre une meilleure régulation de la température.
  • Demandez conseil à un professionnel
    Si vous avez des doutes quant à la puissance nécessaire, consultez un expert en climatisation qui pourra vous guider en fonction de vos besoins spécifiques.

Bien choisir sa classe énergétique

Lorsque vous vous posez des questions sur la consommation d’une climatisation, il est essentiel de prendre en considération sa classe énergétique, symbolisée par une étiquette colorée allant du vert au rouge. Cette étiquette indique l’efficacité énergétique de l’appareil ainsi que la consommation de la climatisation. Les classes énergétiques vont de la lettre D, qui correspond à une faible performance énergétique, jusqu’à A+++, qui représente le modèle le plus économe en énergie.

Quel est l’impact de la classe énergétique sur la consommation d’une climatisation
L’impact de la classe énergétique sur la consommation de la climatisation est significatif. Par rapport à un appareil de classe A, les économies d’énergie sont les suivantes :

  • Classe A+ : économie de 20%
  • Classe A++ : économie de 40%
  • Classe A+++ : économie de 60%

Quel investissement et quelle rentabilité ?
Bien que les climatiseurs de classe A+++ soient plus coûteux à l’achat, ils permettent de réaliser des économies substantielles à long terme. Ainsi, l’investissement initial est récupéré par les économies d’énergie au fil des années.

Il est donc crucial de choisir un appareil au regard de sa classe énergétique afin de diminuer la consommation de la climatisation en électricité. Pour cela, il faut comparer les performances des différents modèles de climatiseurs pour identifier qui répond aussi bien à vos besoins qu’à votre budget.

Comment l’étiquette énergie a évolué ces dernières années ?
Les étiquettes énergie ont fait l’objet de plusieurs modifications depuis leur introduction en 1995. Au début, les appareils étaient classés de A à F en fonction de leur performance énergétique. En 2004, les catégories A+, A++ et A+++ ont été ajoutées pour distinguer les climatiseurs les plus économes en énergie. Cependant, avec le temps, ces étiquettes sont devenues moins pertinentes en raison de la grande quantité d’appareils classés de A+ à A+++.

La réglementation sur la consommation d’une climatisation a pour objectif d’encourager les fabricants à innover constamment afin d’améliorer les performances énergétiques de leurs appareils. Les normes énergétiques s’adaptent aux avancées technologiques et aux enjeux environnementaux, incitant ainsi les fabricants à concevoir des climatiseurs de plus en plus économes en énergie.

Bien comprendre le SEER pour choisir sa climatisation

Qu’est-ce que le SEER ?
Le SEER, acronyme de Seasonal Efficiency Energy Ratio, est un coefficient essentiel à prendre en compte lorsque vous cherchez à réduire la consommation de la climatisation. En français, on le traduit par coefficient d’efficacité frigorifique énergétique. Il représente l’efficacité frigorifique saisonnière d’un climatiseur, contrairement au SCOP qui évalue la performance saisonnière pour le chauffage. Le SEER permet de classer les climatiseurs selon leur rendement énergétique, avec des valeurs allant de A+++ à B. Il convient de noter que seuls les climatiseurs dont la classe énergétique est supérieure à B peuvent être commercialisés. En général, le SEER se situe entre 8 et 19,5.

🤔 Comment calcule-t-on le SEER ?

Le calcul du SEER repose sur une température de 20°C en moyenne à l’intérieur et de 28°C à l’extérieur. Il représente le rapport entre d’un côté la puissance de refroidissement et de l’autre côté la consommation d’énergie brute. Par exemple, un appareil affichant un SEER de 6 consomme 1 kWh pour produire 6 kWh de climatisation.

Les classes énergétiques correspondent aux plages de valeurs du SEER :

  • SEER > 8,5 : Classe A+++
  • 6,1 < SEER < 8,5 : Classe A++
  • 5,6 < SEER < 6,1 : Classe A+
  • 5,1 < SEER < 5,6 : Classe A
  • 4,6 < SEER < 5,1 : Classe B

Pour les climatiseurs réversibles équipés de la technologie inverter, le SEER est pris en compte, ainsi que le SCOP, qui évalue les performances en matière de chauffage.

L’importance du SEER dans le choix d’un système de clim
Le SEER joue un rôle crucial dans la sélection d’un système de clim. Il permet d’évaluer le rendement d’un appareil en fonction de la consommation de la climatisation en électricité. Cependant, il est essentiel de prendre en considération le coût d’achat de l’appareil, car il influencera la rentabilité globale du système.

Si vous envisagez une utilisation à long terme, il est préférable d’opter pour un climatiseur offrant un rendement élevé. Malgré un plus lourd investissement, la consommation de la climatisation sera plus faible pendant la saison estivale. Ces systèmes haut de gamme sont généralement dotés de composants performants et durables, garantissant un rendement énergétique optimal. Ainsi, vous économiserez à la fois de l’énergie et de l’argent.

Bien comprendre le SCOP pour choisir sa climatisation réversible

Le SCOP : un indicateur important pour choisir une clim
Le SCOP, ou coefficient de performance saisonnier, est un élément clé pour évaluer les performances et l’efficacité énergétique d’un climatiseur réversible ou d’une pompe à chaleur. Il permet de comparer différents appareils et de déterminer leur classe énergétique. Le SCOP est donc un élément à prendre en compte si la consommation d’une climatisation réversible est un critère déterminant.

🤔 Comment calcule-t-on le SCOP ?

Le SCOP représente le rapport entre l’énergie produite et l’énergie consommée par l’appareil sur une période de fonctionnement saisonnière. Pour le calculer, on divise la somme d’énergie calorifique produite sur la saison par la somme d’énergie consommée, le tout exprimé en kilowatt-heure (kWh).

Normes et étiquette énergétique
Les fabricants doivent fournir les informations relatives au SCOP sur l’étiquette énergétique des appareils. Cette étiquette permet de classer les climatiseurs et les pompes à chaleur de G à A+++, A+++ étant la meilleure performance. Les tests sont effectués selon la norme EN 14825, qui définit les conditions de charge partielle et totale, en prenant en compte trois climats européens différents : chaud (comme à Athènes), tempéré (comme à Strasbourg) et froid (comme à Helsinki).

L’impact du SCOP sur la consommation énergétique
Un appareil avec un SCOP élevé produira plus d’énergie de chauffage par rapport à l’énergie qu’il consomme. Ainsi, un climatiseur réversible ou une pompe à chaleur avec une classe énergétique A+++ et un SCOP supérieur à 5,1 offrira une performance optimale en termes d’économie d’énergie. Il est donc important de prendre en compte le SCOP lorsque l’on s’intéresse à la consommation d’une climatisation.

Les avantages d’un bon SCOP
Opter pour un appareil avec un bon SCOP présente plusieurs avantages. En particulier celui de diminuer la consommation d’une climatisation, et donc vos factures. De plus, un système avec un SCOP élevé contribue à la protection de l’environnement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Les écogestes pour diminuer la consommation de la climatisation

1) Régler la température de manière efficace

Pour réduire la consommation de votre climatisation, il est essentiel de bien régler la température de consigne. Une astuce consiste à maintenir un écart de 5°C en moyenne entre la température extérieure et celle de l’intérieur. On préconise une température de consigne autour de 25/26°C. Il n’est pas nécessaire de régler votre climatiseur à une température extrêmement basse, car cela ne fera pas descendre la température intérieure plus rapidement. Une option idéale est d’opter pour un régulateur de température, qui ajustera automatiquement la température de consigne en fonction des variations de la température extérieure. Il est également conseillé de ne pas dépasser un écart maximum de 8°C entre la température intérieure et extérieure.

2) Astuces pour limiter l’utilisation de la clim

Il existe plusieurs astuces simples qui permettent de réduire la consommation de la climatisation. Tout d’abord, filtrer les rayons du soleil en fermant les stores ou volets dès le lever du soleil. Vous pouvez également utiliser des films de protection solaire sur vos vitrages pour limiter la chaleur due aux rayons du soleil. Une autre option intéressante consiste à recouvrir les murs de végétaux, ce qui réduit la puissance calorifique des rayons solaires. Les plantations hautes et les arbres peuvent également contribuer à atténuer l’effet de la chaleur du soleil. Rassembler les appareils électriques qui produisent de la chaleur dans une même pièce permet de limiter la dispersion de la chaleur dans l’ensemble du logement. Il est également recommandé d’éviter d’aérer les pièces climatisées, car cela entraîne une augmentation de la chaleur extérieure qui va à l’encontre du principe de la climatisation. Enfin, il est préférable de choisir un mode d’éclairage peu calorifique, en évitant notamment les éclairages halogènes.

3) Importance de l’entretien et de l’isolation

Pour optimiser la consommation de la climatisation, il est essentiel de l’entretenir régulièrement. Un climatiseur qui fait l’objet d’un entretien régulier consommera moins d’énergie qu’un appareil un peu trop ancien ou mal entretenu. Veillez à nettoyer souvent les filtres et à désencrasser l’appareil si nécessaire. Faire réviser votre climatiseur par un professionnel est également recommandé.

Une bonne isolation de votre habitation peut également avoir un impact significatif sur la consommation d’énergie liée à la clim. Elle peut permettre de réduire jusqu’à 5°C la température intérieure et économiser environ 20% sur votre facture énergétique. L’isolation du plancher, des murs extérieurs, des combles et de la toiture sont des travaux prioritaires à envisager. Ces travaux peuvent être accompagnés d’aides financières et de subventions gouvernementales, ce qui rend l’investissement plus abordable.

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Une bonne isolation peut permettre de réduire jusqu'à 5°C la température intérieure et économiser environ 20% sur votre facture énergétique. Icon svg

L'entretien du climatiseur permet de garantir son efficacité et sa durabilité.

L’entretien régulier de votre appareil est essentiel pour réduire la consommation de votre climatisation et garantir son bon fonctionnement. Voici quelques conseils d’entretien :

  1. Nettoyez souvent les filtres
    Ces derniers accumulent la poussière et les impuretés au fil du temps, ce qui réduit l’efficacité de l’appareil. Nettoyez les filtres selon les consignes du fabricant, généralement tous les un à trois mois ; ou remplacez-les si besoin.
  2. Vérifiez les conduits d’air
    Les conduits d’air doivent être exempts d’obstructions et en bon état pour permettre une circulation d’air optimale. Assurez-vous qu’il n’y a pas de fuites d’air dans les conduits et réparez-les si nécessaire.
  3. Contrôlez les joints et les isolations
    Vérifiez les joints autour des fenêtres et des portes, ainsi que l’isolation autour des conduits d’air. Scellez les fuites d’air avec du mastic ou du ruban adhésif spécial pour réduire la consommation de votre climatisation.
  4. Faites appel à un professionnel
    Pour une révision plus approfondie, vous pouvez faire appel à un professionnel. En effet, un technicien qualifié pourra effectuer un entretien poussé, vérifier les performances de l’appareil et effectuer d’éventuelles réparations.
  5. Programmez votre climatiseur de manière judicieuse.
    Si vous êtes absent pendant la journée, il est préférable de régler la température à un niveau plus élevé ou d’utiliser des minuteries pour qu’il se mette en marche peu de temps avant votre retour. Cela évitera une utilisation inutile lorsque vous n’êtes pas là.